Définition

Les Energies Marines Renouvelables ou EMR sont les énergies issues des ressources de la mer et du littoral telles que les courants marins, les vents, les vagues, la houle, la salinité et la chaleur des eaux marines.

Information sur les Energies Marines Renouvelables

Des projets sur les Energies Marines Renouvelables (EMR) se développent sur tous les continents : fin 2012 par exemple, 25 fermes d’éoliennes offshores étaient en opération, dont la plupart en Europe.

Les pays européens sont à la pointe du développement de la filière. Toutefois, En Europe, cette démarche est plus avancée dans certains pays tels que :

  • le Royaume-Uni avec plus de 50% de la puissance installée et la présence de l’EMEC (European Marine Energy Center) en Ecosse qui est l’une des plus grandes structure consacrée aux EMR dans le monde,
  • le Danemark qui totalise 20% de la puissance marine installée,
  • l’Allemagne qui, en 2013, avait un parc éolien offshore d’une capacité de 628MW.

En France, la Bretagne et la Basse-Normandie font figures de références quant au déploiement des EMR : sites d’essais, projets industriels et de recherche sont en cours sur ces deux territoires.

Parmi les technologies existantes trois technologies seraient adaptées pour se développer le long de la Côte :

  •  L’éolien offshore,
  • Le marémoteur,
  • Les Pompes à Chaleur (PAC) eaux de mer.

Chacun peut jouer un rôle important dans la réduction de l’impact du changement climatique, y compris potentiellement sur les cétacés (baleines et dauphins), mais les énergies marines renouvelables peuvent elles-mêmes avoir un effet négatif sur les cétacés. Le bruit, les lignes d’attache, les structures elles-mêmes et les constructions et infrastructures connexes ont tous le potentiel d’avoir un impact sur les populations de cétacés, et il est important que l’expansion de cette industrie soit en phase avec notre compréhension des conséquences écologiques.

On ne dispose pas encore de suffisamment d’informations sur l’étendue ou l’impact de l’interaction entre les développements marins renouvelables et les cétacés, mais une gamme d’effets comportementaux et physiques, qui peuvent avoir des conséquences à long terme pour les populations, ont été soit observés, soit prévus. Par exemple, le battage de pieux pour percer des fondations dans le fond marin génère un bruit fort et soutenu qui peut chasser les animaux d’un habitat essentiel, et les attaches utilisées pour sécuriser les dispositifs à énergie houlomotrice flottante présentent un risque d’enchevêtrement pouvant entraîner des blessures ou la mort.

Des solutions potentielles existent et d’autres sont en cours d’élaboration à mesure que notre compréhension du problème se développe. La mesure la plus efficace est de localiser les développements d’énergies renouvelables loin des habitats et des voies de migration importants pour les cétacés. D’autres mesures comprennent l’utilisation de technologies telles que des rideaux à bulles ou des manchons d’empilage pour réduire le bruit, et l’utilisation de câbles spéciaux pour minimiser le risque d’enchevêtrement. Ces mesures et d’autres nécessitent une planification prévisionnelle et une collaboration internationale. Les régulateurs gouvernementaux, l’industrie et les scientifiques doivent travailler ensemble au-delà des frontières nationales afin de gérer les risques posés par les énergies marines renouvelables aux populations de cétacés de manière ciblée, efficace et financièrement durable pour l’industrie.

La technologie de l’énergie océanique continue de se développer

Avec la diminution de l’approvisionnement énergétique et l’augmentation de la demande d’énergie, les sources d’énergie renouvelables sont de plus en plus utilisées. 

L’énergie marémotrice, l’énergie houlomotrice et l’OTEC (conversion d’énergie thermique océanique) sont les ressources énergétiques des océans qui disposent des technologies les plus développées. L’énergie marémotrice est capturée lorsque les marées atteignent le rivage et sont emprisonnées dans des réservoirs derrière des barrages. Une fois que la marée baisse, l’eau derrière le barrage est libérée comme avec une centrale hydroélectrique ordinaire. La conversion de l’énergie houlomotrice exploite les vagues de l’océan qui sont principalement causées par les interactions entre le vent et la surface de l’océan. OTEC crée de l’énergie en utilisant les différences de température dans les niveaux d’eau de l’océan. Une différence d’au moins 38 degrés est requise entre l’eau de surface plus chaude et l’eau profonde plus froide de l’océan

Energie océanique en Ecosse

Quant aux pays qui exploitent ces sources d’énergie océanique, l’Écosse a récemment lancé la plus grande ferme d’énergie marémotrice au monde. Les générateurs de courant de marée de cette ferme fonctionnent de la même manière que les éoliennes, mais plutôt que d’utiliser les courants d’air, ils tirent l’énergie des vagues. Visant à fournir 398 mégawatts d’énergie au réseau, l’objectif de ce projet est non seulement de développer l’industrie des énergies renouvelables en Écosse, mais également de créer des emplois et des investissements.

Energie océanique aux Etats-Unis

Les États-Unis ont également amélioré leurs technologies d’énergies renouvelables océaniques. En août dernier, le Département de l’énergie des États-Unis a annoncé que 10 organisations avaient été sélectionnées pour recevoir plus de 20 millions de dollars de financement pour des projets de recherche, de développement et de démonstration visant à faire progresser et à surveiller les systèmes d’énergie marine et hyperkinétique. Les Etats-Unis est également considéré comme un leader mondial dans le développement de la technologie de l’ énergie marine en développant une technologie de nouvelle génération, la création de partenariats entre organismes et de collaborer avec des partenaires internationaux.

Catégories : Énergie

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